Nativu

Le 2ème Groupement de Tabors Marocains (2ème GTM) reçoit comme objectif de « déborder au plus près par le nord le col de Teghime et faciliter sa conquête en mettant la main sur Serra di Pigno. Pousser par le col de San leonardo sur les pentes est des monts Murzajo et Muzzone, pénétrer ensuite dans Bastia ».

Le 28 septembre 1943 à 19h, le 2ème GTM se met en route. En pleine nuit sous une pluie battante les goumiers sont déposés à Casta. Ils rejoignent St-Florent non sans mal. Le pont de l’Aliso ayant été détruit il faut traverser un à un sur une planche en bois.

Dans les Strette de Patrimonio

Au pont de la Strutta (également détruit) le groupement se scinde en deux. Une partie va prendre la direction de Patrimonio avec pour mission d’attaquer Teghime par Monte Seccu, tandis que les 1er, 8ème et 15ème Tabors continuent vers Farinole, passant par la plage qui est minée.

Patrimonio et Barbaggio sont toujours tenus par les Allemands. Le 29 Septembre les Italiens du 88ème RI se heurtent à une résistance acharnée des troupes du Troisième Reich au carrefour de Patrimonio. Il faut battre en retraite.

Le 30, les troupes arrivées à Farinole la veille reprennent leur marche en direction du Col de San Leonardo. Le temps est mauvais, un épais brouillard tombe en gouttelettes fines. Dans l’après-midi les unités sont en mouvement sur les crêtes pour prendre leurs positions.

Du côté de Patrimonio, le 39ème Goum tente une reconnaissance. Les soldats sont accueillis par des coups de feu et des tirs d’artillerie d’une précision remarquable, ils ne peuvent poursuivre leur mission. Cependant une unité italienne, appuyée par l’artillerie réussit à atteindre le hameau Palazzo et à y poser des mines sur lesquelles un char Marck allemand va sauter. Des Mitrailleuses sont disposées au hameau Stazzona et à la Ficaja sur la terrasse de la maison Olmeta qui surplombe le Palazzo et la voie d’accès vers le col de Teghime.

Patrimonio, Octobre 1943

Le 1er Octobre les goumiers appuyés par un peloton de char du 4ème R.S.M. libèrent Patrimonio. La population accueille ses libérateurs dans la liesse. On offre à boire à ces valeureux soldats venus chasser l’occupant.

Au col, le 60ème Goum a atteint la Serra di Pigno sans attirer l’attention de l’ennemi et pousse une reconnaissance sur la Cima Orcaia au petit matin. Le brouillard facilite l’avancée des troupes au plus près des allemands sans se faire repérer. Quand la brume se lève, l’assaut est donné. Les Allemands qui chargeaient des camions sont surpris. Un véhicule est aussitôt détruit par les mitrailleuses goums, mais les défenseurs de Teghime se ressaisissent et une pluie de mitrailles s’abat sur les assaillants. Il faut battre en retraite en attendant les renforts. Les Goumiers se replient sur la Serra di Pigno. Les mortiers allemands en action canardent les positions du 1er Tabor. Les pertes sont lourdes, les blessés et les morts sont évacués à 17h par le long et difficile chemin de montagne jusqu’à St-Florent où les évacuations se font par la mer (ils y arriveront le lendemain matin à 8h).

Le 2 Octobre 1h. Le commandement du XVème Tabor est au Palazzo avec les 39ème et 74ème Goums ainsi qu’un peloton de chars légers. Le 39ème Goum doit se rendre à Serra di Pigno et prendre liaison avec le 1er Tabor afin d’attaquer le col du nord au sud. Le 74ème essaiera d’atteindre Monte seccu au sud du col où il retrouvera le 47ème Goum qui ayant reçu les ordres dans la nuit et devant être en position au petit jour a déjà commencé son mouvement.

A 2h les unités se mettent en marche. Au lever du jour le 39ème Goum qui a atteint les pentes sud ouest de Serra di Pigno, est arrêté par des tirs de mitrailleuses allemandes. Le col est tenu par une troupe d’élite, le bataillon SS Dallinger.

Au sud le 47ème Goum entre en action sous une pluie de balles, mais continue sa progression. Le Lieutenant Couffrand tombe sous les tirs ennemis à quelques mètres de la crête. Pendant 20 minutes le Goum tient dans des conditions désastreuses. A sa sixième blessure, le Capitaine Commaret donne l’ordre de repli. Le 74ème goum mené par le Capitaine Ries et le Lieutenant Vernier, tombe a revers sur les allemands qui achèvent de « liquider » les hommes de Commaret. Les combats vont durer plusieurs heures.

Au nord, le 39ème appuyé par le 1er Tabor refoule pied à pied l’adversaire, à midi ils occupent la Cima Orcaia. De là les mortiers du 1er Tabor harcèlent toute la journée les défenseurs du col. Dans la soirée les allemands abandonnent leurs positions.

Au col de Teghime

Le 3 Octobre, toutes les crêtes au dessus de Bastia sont occupées par les Tabors. L’artillerie des bateaux allemands ancrés dans le port de Bastia harcèle les positions françaises. L’aviation ennemie cause également des pertes. Dans la soirée le calme revient, la route de Bastia est ouverte.

Le 4 Octobre à l’aube, le Capitaine Then rentre dans Bastia.

La Corse est libre, c’est le premier département libéré par ses habitants et par des soldats français sans intervention des forces anglo-américaines. Mais pour ses habitants cela ne signifie pas pour autant la paix, mais la reprise de la guerre aux côtés des alliés. Ainsi, pendant l’année 1944, 12000 Corses de 20 à 28 ans seront mobilisés pour contribuer à la libération de tout le territoire national.

Sources photos : ECPAD

Ce 03 Octobre, dans le cadre du 70ème anniversaire de la libération de la Corse,  un hommage à été rendu aux goumiers qui ont participé aux combats du col de Teghime, en présence de Kader Arif ministre des anciens combattants. Quelques survivants ont également fait le voyage depuis le Maroc pour assister aux commémorations.

Pour l’occasion les élèves de la classe CM1-CM2 de monsieur Pietri sont partis à pied le matin de l’école de Patrimonio accompagnés des bénévoles de l’association « US-Corsica » pour arriver dans l’après-midi au canon et assister à la cérémonie. Une façon symbolique de commémorer la libération de notre village.

La confrérie San Martinu a également participé à la cérémonie en chantant le « Libera me ».

Notre amie Marie Dominique Moroni vient de créer depuis peu sa micro-entreprise : « Mama Lisa ».

Dépositaire des vieilles recettes de sa famille, Mémène vous propose toute une gamme de canistrelli : Citrons, anis, vin blanc, chocolat, noix de coco… mais aussi (sur commande) frappes et gâteaux.

Point de vente des canistrelli à la cave Serge Dominici.

Cette année la récolte de châtaignes sera peu abondante à Patrimonio.

Les habitués de la châtaigneraie de Rugani vont être déçus. En effet, le Cynips y a fait son apparition.

Originaire de Chine, la présence de cet insecte sur notre île a des conséquences lourdes pour les castanéiculteurs. La production fruitière des arbres touchés peut baisser de 70 à 80%. Les arbres les plus atteints peuvent même mourir sous les attaques de ce parasite.

Rameau de châtaignier touché par le cynips

L’insecte adulte pond ses oeufs dans les bourgeons au printemps. Les larves qui se développent sur les jeunes rameaux provoquent des galles.

Le seul moyen de lutter efficacement contre ce nuisible est l’introduction du Torymus Sinensis, son prédateur naturel.

Un incendie a éclaté, dimanche 25 août en fin d’après midi, sur la route qui relie Patrimonio à Farinole, au lieu dit  » I Muzzelli ». Les flammes se sont rapidement propagées sous l’effet du vent. L’incendie, dont l’origine criminelle ne fait pas de doute, a parcouru une douzaine d’hectares. De nombreux moyens terrestres comme aériens ont permis d’éviter le pire. Le feu a été circonscrit dans la soirée.

Une fois de plus une très belle cérémonie. Merci aux paroissiens d’être venus en nombre, merci au Père Nicoli pour cette belle messe et merci à la confrérie pour leurs chants et leurs prières.

Nous souhaitons une très bonne fête à toutes les Marie.

Dernièrement la confrérie San Martinu de Patrimonio a procédé à la passation des offices suite au renouvellement de son équipe dirigeante (l’Ordine). Pour l’occasion, l’église était remplie.

Le Prieur prêt à transmettre le flambeau

Les confrères, réunis dans les stalles, se sont dévêtus de leur mantelletta (cape) bleue et se sont placés face à l’autel. Gérard Giovannetti ayant été officiellement revêtu de la mantelletta de Prieur, a présidé la passation. Appelant les nouveaux élus un par un, ceux-ci ont accepté leur charge et il leur a été remis leur mantelletta. Une fois tous les membres de l’Ordine à leur place dans les stalles, ce fut le tour des confrères de revêtir la mantelletta et de les rejoindre dans le choeur. Des prières et des chants en latin ont ponctué la cérémonie.

Après la bénédiction du Père Georges Nicoli, la confrérie s’est rendue sur le parvis de l’église. Le Crunista a alors ouvert l’urne scellée et avec les bulletins de vote à allumé le feu de la San Ghjuva.

U Focu di San Ghjuva

Pour conclure cette soirée, les confrères ont offert à la population une soupe de poissons confectionnée par Jean-Michel Querci, Chef du restaurant « La Rascasse ».

Dernièrement les confrères de San Martinu se sont réunis en l’église de Patrimonio pour élire leur nouvel « Ordine ». Cette élection fait suite à l’approbation par l’ensemble des confrères de nouveaux statuts (U Libru) lors de leur assemblée générale au mois de mai.

Un confrère en train de voter

André Dominici, prieur depuis novembre 2007, a ainsi cédé la place à Gérard Giovannetti. Celui-ci avait déjà eu la lourde tâche de prieur de 1999 à 2007. Comme le prévoient les statuts, André Dominici en tant qu’ancien Prieur devient Guvernatore de la Confrérie pendant deux ans.

Castrenze Di Maggio a été élu Sottu-Priore et deviendra dans deux ans le prochain Prieur.

Noël Rinaldi a été élu Crunista (Secrétaire), poste qu’occupait Gérard Bernard depuis la création de la Confrérie en 1999. Celui-ci a été réélu au poste de Massaru (Trésorier).

Ont également été élus : Maestru di Nuvizii : Julien Riva ; Maestru di Ceremonie : Marc Giovannetti ; Maestru di Sacristia : Jean-Claude Lazzarini ; Maestru di i Canti : Christian Andreani ; Paceru : Yves Andreani.

Fermeture de l'urne

La passation des différents offices se déroulera jeudi 20 juin en l’église Saint-Martin avec la bénédiction du père Georges Nicoli. Cette cérémonie sera suivie d’un apéritif offert à la population.

Le nouvel Ordine de la Confrérie

Avec les beaux jours, les fondatrices (futures reines) frelons vont commencer à faire leur apparition. Chacun sait que la piqure de frelon est très douloureuse et peut même être très dangereuse pour les enfants et les personnes allergiques. Les frelons sont des prédateurs redoutables pour les autres insectes, notamment pour les abeilles. Ils causent également des dégâts importants dans les vergers. Pour toutes ces raisons, il est important d’éliminer un certains nombre de reines avant qu’elles ne fondent leurs colonies.

Seules les futures reines survivent en hiver. A la fin de l’été, elles quittent le nid (qui va dépérir avec les premiers froids) et vont trouver une cachette pour passer l’hiver. Le réveil de ces fondatrices se fait avec l’augmentation de la température et de la luminosité. Considérablement affaiblie pendant l’hiver (pour celles qui ont survécu) elles commencent par se réchauffer puis vont immédiatement se nourrir. Les premiers jours de leur reprise d’activité sont consacrés à se nourrir. Chaque fondatrice commence ensuite une exploration, entrecoupée de périodes de nourrissage, pour trouver un site de nidification.

C’est donc dès le début de cette période qu’il faut agir pour éliminer le plus de fondatrices en posant des pièges.

Des membres de l’association sont passés maîtres dans la fabrication et l’installation de ces pièges. Voici comment en fabriquer un :

Prenez une bouteille en plastique, coupez le haut puis emboitez le dans la bouteille. Fixez y un fil de fer pour permettre la suspension à une branche.

Dans cette bouteille vous allez verser le mélange suivant : Eau, confiture, sucre et bière.

Placez vos pièges suspendus aux branches des arbres de votre jardin dans des zones bien exposées au soleil.

Les fondatrices à la recherche de nourriture ne vont pas tarder, attirées par ce mélange sucré, à venir se prendre dans vos pièges et s’y noyer.

Dimanche dernier salle comble pour le repas organisé au profit de Nativu. Dans une ambiance bonne enfant, les bénévoles de l’association ont fait, une fois de plus, honneur à leur réputation et se sont mis en quatre pour faire de ce moment de détente un agréable moment.