Archive de la catégorie ‘Histoire’

Guerre 1914-1918 : Les combattants de Patrimonio

0:00

Andreani  Auguste
Né le 01er août 1888, fils de Pierre Paul et de Girolami Marie Catherine.
Engagé volontaire le 21 octobre 1907 au 5ème dépôt des équipages de la Flotte (Toulon)
16 octobre 1913 : 4ème régiment d’infanterie coloniale
Tué à l’ennemi le 27 août 1914.

Andreani Charles Jean
Né le 10 mars 1886, fils de Charles Joseph et de Flore Marie.
Incorporé au corps le 08 octobre 1907 au 38ème régiment d’artillerie (batterie montée).
Envoyé en congé le 25 septembre 1909.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale en date du 01er août 1914.
Parti en Orient le 02 mars 1915.
Evacué blessé le 12 juillet 1915, plaie de la cuisse droite, blessure par balle à la presqu’ile de Gallipoli (Turquie).
Toulon hôpital Saint Mandrier du 08 février 1917 au 05 mars 1917.

Andreani François Antoine
Né le 12 décembre 1894, fils de Andreani charles joseph et de Andreani flore marie.
Incorporé au 141ème régiment d’infanterie à compter du 15 septembre 1914. Réformé pour bronchite spécifique le 8 septembre 1915.
Décédé à Patrimonio le 28 février 1916.

Andreani  François Antoine
Né le 01er juin 1896, fils de François Antoine et de Andreani Annonciade Marie.
Incorporé le 16 avril 1915 au 7ème régiment du Génie. Passe au 1er régiment du Génie le 09 juin 1917. Passe au 21ème régiment du génie le 01er juillet 1917.
Déserteur le 21 septembre 1917, se présente volontairement le 29 septembre 1917. Condamné le 03 novembre 1917.
Démobilisé le 02 septembre 1919.

Andreani Joseph
Né le 09 avril 1893, fils de Pierre Castellano et de Marie Straforelli.
Engagé volonatire au titre du 112ème régiment d’infanterie à compter du 19 octobre 1911.
Caporal, le 25 mai 1912.
Sergent, le 11 juin 1913.
Passe au 173ème régiment d’infanterie (juillet 1914).
Nommé Adjudant le 14 mai 1915.
Tué à l’ennemi le 15 juillet 1915 à Vienne-le-château (Marne).

Angeli Pierre Dominique
Né le 21 janvier 1891, fils de Frédiano et de Giovannetti Marie Joséphine.
Incorporé le 10 octobre 1912.
75ème régiment d’infanterie.
173ème régiment d’infanterie.
Fait prisonnier le 08 septembre 1914.
Rapatrié le 20 décembre 1918.

Arena Thomas Barthélemy
Né le 23 septembre 1880, fils de Jean-Baptiste et de Julie Marie Moroni.
Incorporé au 13ème bataillon d’artillerie à pied à compter du 15 novembre 1901.
Envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1902.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale.
Affecté au 7ème régiment d’artillerie à pied à Bonifacio.
Classé dans le service auxiliaire pour « faiblesse »  par décision du général gouverneur de la Corse en date du 11 avril 1915.
Réformé pour « paludisme chronique et faiblesse ».

Bay Clément
Né le 16 décembre 1869, fils de Dominique et de Gilormini Marie Comtesse.
Incorporé au 141ème de ligne à compter du 19 novembre 1890.
Passe au 24ème bataillon de chasseurs à pied le 16 mars 1892.
Envoyé en congé le 24 septembre1893.
Affecté au 119ème bataillon le 27 février 1916.
Passé au 116ème Territorial le 08 mai 1916 comme étant détaché à l’artillerie navale de Toulon.
Détaché dans ses foyers à Patrimonio en qualité de propriétaire exploitant le 06 mars 1917.

Bay Saint Jean Mathieu
Né le 07 mars 1878, fils de Dominique et Marfisi Marie.
Incorporé au 163ème régiment d’infanterie à compter du 14 novembre 1901.
Disponibilité le 20 septembre 1902.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
61ème régiment d’infanterie.
111ème d’infanterie à compter du 10 octobre 1914.
203ème d’infanterie à compter du 24 septembre 1916.
113ème d’infanterie à compter du 29 juillet 1918.
145ème régiment d’infanterie le 25 novembre 1918.
Blessure de la main droite par éclat de bombes.

Brizzi Joseph
Né le 29 Octobre 1897, fils de Ange Toussaint et de Ficaja Marie Marguerite.
Incorporé à compter du 12 janvier 1916 au 24ème bataillon de chasseurs.
Blessé le 20 avril 1917 dans les tranchées.
Passe au 121ème bataillon de chasseurs le 31 mai 1918.
Mort le 10 août 1918 à Catenoy (Oise). Blessures de guerre. Mort pour la France.

Brizzi Paul André
Né le 11 mars 1888, fils de Ange Toussaint et de Ficaja Marie Marguerite.
Engagé volontaire pour 5 ans au titre du 102ème régiment d’infanterie le 04 janvier 1909.
Caporal le 16 octobre 1909.
Sergent le 05 avril 1911.
23ème régiment d’infanterie coloniale à compter du 29 octobre 1913.
Mort pour la France le 06 Octobre 1915 des suites de blessures de guerre à Valmy (Marne).

Calvelli Ange Toussaint Pasquin
Né le 20 juin 1896, fils de Pierre Dominique Antoine et de Grimaldi Marie Françoise.
Dirigé sur le 23ème bataillon de chasseurs à pied le 04 septembre 1907.
Passé au 27ème bataillon de chasseurs à pied le 24 avril 1918.

Calvelli Jean Camille
Né le 22 juillet 1892, fils de Pierre Dominique Antoine et de Grimaldi Marie Françoise.
Incorporé à compter du 10 octobre 1913 au 27ème bataillon des chasseurs à pied.
Fait prisonnier le 13 janvier 1915.
Rapatrié le 23 janvier 1919.
Passé au 173ème régiment d’infanterie le 24 avril 1919.

Calvelli Joseph
Né le 08 février 1886, fils de Pierre Dominique Antoine et de Grimaldi Marie Françoise.
Incorporé au 3ème régiment d’infanterie à compter du 10 octobre 1907.
Envoyé en disponibilité le 23 septembre 1909.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Tombé aux mains de l’ennemi le 20 août 1914 à Dieuze.
Rapatrié le 12 décembre 1918.

Calvelli Marc Marie
Né le 08 février 1886, fils de Pierre Dominique Antoine et de Grimaldi Marie Françoise.
07 octobre 1909 : 7ème régiment du génie.
Réformé le 05 novembre 1909 pour bronchite bacillaire.
Reconnu bon pour le service armé en décembre 1914.
Affecté au 4ème régiment du génie.

Casanova Paul Baptiste
Né le 3 janvier 1881 à Ucciani
Affecté au 7ème régiment de génie à Avignon à compter du 01er juillet 1917.
10 septembre 1917 affecté au 116ème territorial à Corté.
Décédé à l’hôpital militaire de Corté le 15 novembre 1917.

Dominici andré
Né le 10 mars 1881, fils de Dominique Dominici et de Fratacci Blanche Marie.
Incorporé au 3ème régiment de chasseurs d’Afrique à compter du 18 octobre 1906.
Chasseur de 2ème classe trompette le 02 août 1907.
Campagnes en Algérie du 18 octobre 1906 au 27 septembre 1908.
Passé dans la réserve le 01er octobre 1908.
Rappelé à l’activité le 01er août 1914. Incorporé au 116ème territorial.
Blessé par balle au bras gauche le 24 avril 1915.
Décédé le 08 septembre 1918 à Patrimonio (grippe).

Dominici Dominique
Né le 14 janvier 1873, fils de Jean Baptiste et de Marie Dominique Pancrazi.
Engagé volontaire incorporé au 72ème régiment d’infanterie à compter du 17 mars 1891.
Caporal le 26 septembre 1891.
Sergent le 24 septembre 1892.
Sergent fourrier le 08 mars 1894.
Adjudant le 15 avril 1898.
Adjudant de bataillon le 16 janvier 1904.
Libéré du service actif le 22 février 1909.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914 (72ème RI).
Citation le 24 février 1915 : « Leur capitaine ayant été mortellement blessé au cours d’une reconnaissance dans laquelle ils l’accompagnaient, l’ont rapporté au poste de secours en traversant un terrain très dangereux et sous le feu violent l’infanterie ennemie. »
Passe au 44ème régiment territorial d’infanterie le 06 avril 1915.
Promu sous lieutenant le 05 juillet 1916.
Lieutenant le 16 janvier 1918.
Décoré de la croix de guerre, chevalier de la légion d’honneur.

Ficaja Jean Martin
Né le 26 décembre 1884, fils de Pierre Ficaja et de marie Ursule Gilormini.
Incorporé au 38ème régiment d’artillerie à compter du 9 octobre 1905.
1er canonnier servant le 18 septembre 1906.
Mise en disponibilité le 28 septembre 1907.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août  1914.
2ème artillerie de montagne (campagne contre l’Allemagne du 02 août 1914 au 01er mars 1915).
Campagne d’Orient du 02 mars 1915 au 08 mai 1915.
Blessé par balle le 08 mai 1915 sur la presqu’ile de Gallipoli (bras gauche).

Ficaja Joseph Sauveur
Né le 09 novembre 1883, fils de Jacques et Calvelli Marie Luigina.
Incorporé au 38ème régiment d’artillerie à compter du 15 novembre 1904.
2ème régiment d’artillerie de montagne à compter du 01er août 1914.

Finocchi Louis Jean Pierre Alexandre César Auguste Annibal
Né le 03 avril 1882 à Patrimonio.
Sous-Lieutenant au bataillon mixte de zouaves et tirailleurs.
Tué à l’ennemi le 12 septembre 1916.
Citation : « Très bon sous officier doué de belles qualités militaires. A été un précieux auxiliaire pour son commandant de compagnie. A fait preuve d’un courage et d’un sang froid absolument remarquables pendant un bombardement de nos tranchées dans la journée du 18 mai 1916. A entrainé vigoureusement sa section à la contre attaque. »

Fratacci Pierre Jean
Né le 01er avril 1881, fils de Jean André et de Grossi Anne Françoise.
Incorporé au 27ème régiment des chasseurs à pied à compter du 21 novembre 1902. Envoyé en congé le28 avril 1904.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
373ème régiment d’Infanterie.

Fratacci Pierre Louis
Né le 25 février 1890, fils de Jean André et de Grossi Anne Françoise.
Incorporé au 163ème régiment d’infanterie le 09 octobre 1911.
Parti au front le 15 août 1914.
Passé au 22ème régiment d’infanterie coloniale le 28 novembre 1915.
Passé au 1er régiment colonial le 30 décembre 1915.
Passé au 8ème colonial le 26 juin 1917.
Passé au 22ème régiment d’infanterie le 13 juin 1918.
Médaille de la Victoire, médaille commémorative de la grande guerre, médaille commémorative Serbe de la grande guerre.

Giacinti Dominique
Né le mai 1880, fils de Jean Bernardin et de Marie Dominique Grossi.
Incorporé au 24ème bataillon de chasseurs à pied à compter du 15 novembre 1901.
Caporal le 21 septembre 1902.
Envoyé en congé le 18 septembre 1904.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914, 173ème Régiment d’Infanterie.

Giacinti Etienne
Né le 30 décembre 1872, fils de Jean Bernardin et de Grossi Marie Dominique.
Incorporé au 58ème régiment d’infanterie à compter du 21 novembre 1894.
Envoyé en congé le 04 octobre 1897.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Démobilisé le 25 décembre 1918.

Giacinti Jean Baptiste
Né le 23 août 1896, fils de Jacques André et de Marie Joséphine Arena.
Incorporé au 2ème régiment de dragons à compter du 09 avril 1915.
Passe au 75 RI le 10 juillet 1915.
Passe au 140ème RI le 02 mai 1916.
Passe au 340ème le 16 juillet 1916.
Fait prisonnier le 25 août 1918. Rapatrié le 10 décembre 1918.

Giacinti Jean Bernardin
Né le 23 octobre 1898, fils de François Marie et de Girolami Philippine.
Incorporé à compter du 10 mai 1917 au 38ème régiment d’artillerie.
Passe au 19ème régiment d’artillerie à compter du 11 janvier 1918.
207ème régiment d’artillerie à compter du 09 mars 1918.

Giacinti Jérome
Né le 07 décembre 1882, fils de Jean Bernardin et de Grossi Marie Dominique.
Incorporé au 112ème régiment d’infanterie à compter du janvier 1901 comme engagé volontaire.
Caporal le 01er octobre 1901.
Sergent le 16 juillet 1903.
18 mars 1905 : sapeur pompier.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914 : 26ème régiment d’infanterie.
Blessé avant bras, plaie profonde dans la région lombaire par balle non sortie le 25 août 1914.
Passe au 120ème RI le 11 mai 1916.

Giacinti Joseph Dominique
Né le 10 novembre 1894, fils de Paul Alexandre et de Dominici Cécile.
Incorporé au 140ème régiment d’infanterie à compter du 15 septembre 1914.
Mort le 18 août 1916 à Vaux-devant-Damloup (Meuse) suite à blessures de guerre.

Giacinti Joseph Mathieu
Né le 30 mai 1896, fils de Paul Alexandre et de Dominici Cécile.
Incorporé au 55ème régiment d’artillerie à compter du 24 août 1916.
Passe au 13ème régiment d’artillerie le 01er septembre 1916.
Passe au 20ème escadron du train le 26 janvier 1917.

Giacinti Toussaint
Né le 28 avril 1876, fils de Jean Bernardin et de Grossi Marie Dominique.
Incorporé au 112ème régiment d’infanterie à compter du 16 novembre 1897.
Caporal le 26 septembre 1898.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.

Gilormini André
Né le 01er mars 1871, fils de Dominique et Anne Marie Dominici.
Incorporé au 61ème de ligne à compter du 12 novembre 1892.
Nommé médecin auxiliaire à partir du 15 avril 1898.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale.

Gilormini Antoine Marie
Né le 03 septembre 1872, fils de Pierre Paul et de Marie Léandra Matraglia.
Incorporé au 55ème régiment d’infanterie à compter du 14 novembre 1893. Envoyé en congé le 27 septembre  1894 en attendant son passage dans la réserve de l’armée active (art 21), ainé d’orphelins.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914, incorporé au 116ème régiment d’infanterie.
Libéré du service militaire le 01er octobre 1919.

Gilormini Dominique
Né le 18 décembre 1891, fils de François et de Gilormini Marie Lucie.
Incorporé le 03 octobre 1912 au 17ème régiment de dragon.
Passe au 8ème escadron du train le 06 août 1918.
Passe le 12 août 1919 au 15ème escadron du train.

Gilormini Dominique
Né le 21 janvier 1897, fils de Jean Dominique et de Dominici Marie.
Incorporé le 14 janvier 1916 au 52ème régiment d’infanterie.
Passe au 157ème régiment d’infanterie le 19 septembre 1916.
Passe au 106ème régiment d’infanterie le 14 novembre 1916.
Condamné par le conseil de guerre le 11 août 1917 à la peine de deux ans de prison avec sursis, coupable de désertion à l’intérieur en temps de guerre (circonstances atténuantes admises).
Cité à l’ordre du 106ème Régiment d’infanterie  le 27 août 1918. Grenadier d’élite. « Au cours des derniers combats à fait preuve d’un courage remarquable, progressant à la grenade dans une tranchée énergiquement défendue par l’ennemi. »
Croix de guerre étoile de bronze.

Gilormini Jean Dominique
Né le 28 février 1895, fils de Jean Noël et de Martini Angèle Toussainte.
Sous les drapeaux du 23 décembre 1914 au 15 septembre 1919.
6ème bataillon de chasseurs à pied.
115ème bataillon de chasseurs à pied.
7ème bataillon de chasseurs à pied.
106ème régiment d’infanterie.
173ème régiment d’infanterie.
Blessé le 06 septembre 1916 au combat : « plaie cuisse gauche ».
Décoration étrangère : « Insigne italien des fatigues de guerre ».

Gilormini Nicolas
Né le 25 décembre 1898, fils de Jean Dominique et de Dominici Marie.
Incorporé à partir du 08 mai 1917 au 163ème régiment d’infanterie.
Passe au 111ème régiment d’infanterie le 03 janvier 1918.
Passe au 92ème régiment d’infanterie le 28 juin 1918.
Passe au 5ème régiment de tirailleur le 29 septembre 1919.

Gilormini Nonce
Né le 29 mars 1883, fils de Pierre Paul et Matraglia Marie Léandra.
Incorporé au 163ème régiment d’infanterie à compter du 15 novembre 1904.
Réformé le 03 décembre 1904 pour tuberculose pulmonaire.
Incorporé au régiment d’infanterie de la Corse le 24 février 1915.
Passe au 360ème régiment d’infanterie le 15 octobre 1915.
Passe au 167ème régiment d’infanterie le 10 février 1919.
Démobilisé le 05 mars 1919.

Gilormini Pancrace
Né le 12 octobre 1893, fils de François et de Gilormini Marie Lucie.
Incorporé au 140ème régiment d’infanterie à compter du 17 juillet 1914.
Passe à la 14ème section d’infirmiers militaires le 24 mars 1916.
Passe au 14ème escadron du train le 07 avril 1916.
13ème Régiment d’artillerie le 01er juillet 1916.
8ème escadron du train le 04 juillet 1916.
16ème escadron de train le 01er juillet 1917.

Gilormini Pierre François
Né le 28 août 1875, fils de Pierre Paul et Matraglia Maria Léandra.
Incorporé au 111ème régiment d’infanterie.
Campagnes contre l’Allemagne : Intérieur du 02 août 1914 au 23 août 1914 ; en Tunisie du 24 août 1914 au 20 août 1917.

Gilormini Saint Martin
Né le 30décembre 1869, fils de Nonce et de Marie Alexandrine Nicolai.
116ème régiment territorial d’infanterie le 26 septembre 1914.

Giovannetti Ange
Né le 27 octobre 1897, fils de Luc octave et de Marie Giovannetti.
Incorporé à compter du 21 janvier 1916 au 7ème régiment du génie.
Passé au 4ème régiment du génie le 23 février 1918.

Giovannetti Ignace François
Né le 06 septembre 1894.
Incorporé au 112ème régiment d’infanterie à compter du 18 décembre 1914.
Blessé par balle bras gauche superficiellement à la main.
Blessé le 21 mai 1916.
Passe au 370ème d’infanterie le 09 août 1916.
Passe en renfort du 80ème d’infanterie le 03 février 1918.
Intoxiqué le 15 mai 1918.
Citation du 26 décembre 1918 : « bon soldat ayant toujours accompli son devoir, a été blessé trois fois au cours de la campagne ».
Médaille Croix de guerre.

Giovannetti Ignace François
Né le 07 novembre 1881, fils de Charles Antoine et de Calvelli Marie Lucie.
Incorporé au 61ème régiment de ligne à compter du 16 novembre 1902
Réformé  par la commission de réforme de Bastia le 06 février 1904 pour tuberculose pulmonaire, poitrine en carène.
Affecté à la 15ème section COA (service auxiliaire) à Bastia (avril 1915).

Giovannetti Jacques Antoine
Né le 16 août 1876, fils de Pierre Marie et de Gilormini Marie.
Incorporé au 3ème régiment d’infanterie à compter du 16 novembre 1897. Envoyé dans la disponibilité le 27 septembre 1900.
Affecté au 8ème régiment d’infanterie coloniale (décembre 1914).
Mis à disposition de la marine à compter du 05 février 1915.

Giovannetti Jacques Antoine
Né le 02 février 1867, fils de Pierre-François et de Gilormini Anne.
Appelé au 116ème Territorial mobilisé par décret du 01er août 1914.
Renvoyé dans ses foyers le 26 novembre  1914.

Giovannetti Marc Marie
Né le 28 janvier 1891, fils de Charles Antoine et de Calvelli Marie Lucie.
Incorporé 14 octobre 1912.
111ème régiment d’infanterie.
173ème régiment d’infanterie.
Fait prisonnier le 20 mars 1916 au bois de Malancourt.
Rapatrié d’Allemagne le 26 janvier  1919.

Giovannetti Nicorote
Né le 23 décembre 1869, fils de Pierre Marie et Gilormini Marie.
Incorporé au 3ème de ligne à compter du 19 novembre 1890. Envoyé en congé le 24 septembre 1893.
Mobilisé au 116ème territorial mobilisé par décret du 01er août 1914.
Passe au 119ème territorial à compter du 27 février 1916.
Réaffecté au 116ème territorial le 08 mai 1916 comme étant détaché à l’artillerie navale de Toulon.
Détaché dans ses foyers  en qualité de fermier le 07 mars 1917.
Libéré définitivement des obligations militaires le 01er décembre 1918.

Giovannetti Pierre Dominique
Né le 12 décembre 1875, fils de Pierre François et de Gilormini Anne.
Incorporé au 111ème régiment d’infanterie à compter du 21 novembre 1897.
Envoyé en congé le 20 septembre 1899.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Incorporé au 116ème régiment d’infanterie.
Classé au service auxiliaire sur proposition de la commission de réforme de Tunis du 08 février 1916 pour « hypertrophie du foie lithiase biliaire».
Renvoyé dans ses foyers le 29 septembre 1917.

Giovannetti Pierre Marie
Né le 01er février 1871, fils de Charles Antoine et de Calvelli Marie Lucie.
Affecté au 144ème régiment d’infanterie par le recrutement de Bordeaux le 23 août 1916.
Affecté au 116ème territorial à Corté à compter du 31 mars 1917.
Détaché dans ses foyers en tant que propriétaire exploitant le 18 juin 1917.

Girolami André
Né le 10 février 1882, fils de Joseph Marie et de Dominici Marie Assunta.
Incorporé au 111ème régiment d’infanterie à compter du 19 novembre 1903.
173ème régiment d’infanterie.
Prisonnier de guerre en Allemagne du 20 août 1914 et rapatrié le 13 décembre 1918.

Girolami Antoine Marie
Né le 08 décembre 1868, fils de Antoine Toussaint et de Marie Toussainte Matraglia.
Incorporé au 38ème d’artillerie à compter du 13 novembre 1889. Envoyé en congé le 21 septembre 1892.
Rappelé à l’activité (décret de mobilisation d’août 1914).
Renvoyé dans ses foyers le 27 décembre 1914.

Girolami Mathieu
Né le 16 février 1869, fils de Jérôme et de Graziani Marie Toussainte.
Incorporé au 38ème régiment d’artillerie à compter du 10 décembre 1888, engagé volontaire pour cinq ans.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale (Août 1914).

Girolami Toussaint
Né le 14 juillet 1871, fils de jérôme et de Graziani Marie Toussainte.
Incorporé au 40ème de ligne à partir du 13 novembre 1894. En congé le 24 septembre 1895.
Mobilisé au 116ème territorial, arrivé au corps le 24 août 1914
Passe au bataillon de travailleur du 113ème territorial d’infanterie le 03 avril 1915.
Passé au 173ème d’infanterie à compter du 10 novembre 1917.
Libéré définitivement le 20 décembre 1918.

Grossi Aurèle
Né le 23 janvier 1879, fils de Dominique et Girolami Marie Toussainte.
Incorporé au 8ème colonial à compter du 26 mars 1915.
Passe au 38ème colonial le 22 juin 1915.
Passe au 3ème colonial le 06 février 1916.
Disparu à bord de la Provence II le 26 février 1916.

Grossi Jean
Né le 18 mai 1887, fils de Bernardin et de Gilormini Marie Dominique.
Rappelé à l’activité le 02 août 1914.
5ème dépôt de la flotte du 23 février 1915 au 27 février 1915.
En sursis du 27 février 1915 au 07 janvier 1916.
Embarqué sur le Nera du 08 janvier 1916 au 07 février 1917.
Au 5ème dépôt de la flotte à compter du 07 février 1917.

Grossi Nonce François
Né le 25 mars 1896, fils de Paul François et de Franceschi Julie Marie.
Incorporé à compter du 14 avril 1915, 7ème bataillon de chasseurs à pied.
Blessé le 07 juin 1918 en Belgique (plaie superficielle fesse droite).
Tué le 14 octobre 1918 à Morcourt (aisne) par grenade.

Grossi Pierre Antoine
Né le 26 janvier 1880, fils de Bernardin et de Gilormini Marie Dominique.
Incorporé au 38ème régiment d’artillerie à compter du 15 novembre 1901.
Brigadier le 21 novembre 1902.
13 janvier 1905 : 19ème régiment d’artillerie.
Nommé Maréchal des logis le 09 juin 1905.
Passe au 2ème Régiment  d’artillerie de montagne le 01er mars 1910 avec le grade de Maréchal des logis fourrier.
Nommé Adjudant le 03 avril 1915.
Affecté en Corse en janvier 1920 (gardien de batterie).
Nommé Adjudant Chef le 11 octobre 1923.

Grossi Thomas
Né le 18 mai 1887, fils de Dominique et Girolami Marie Toussainte.
Affecté au 4ème colonial (1914).
Embarqué pour les Dardanelles le 24 juin 1915.
Caporal le 06 décembre 1916.

Passe au 22ème colonial le 08 juin 1917.
Grossi Toussaint
Né le 08 mai 1875, fils de Dominique et de Marie Toussainte Girolami.
Incorporé au 19ème régiment d’artillerie à compter du 11 novembre 1896.
1er canonnier conducteur le 7 octobre 1897. Envoyé en congé à compter du 24 septembre 1899.
Rappelé par décret de mobilisation générale le 01er août 1914. Incorporé au 2ème d’artillerie de montagne.
Démobilisé le 17 janvier 1919.

Grossi Vincent
Né le 17 décembre 1891, fils de Paul François et de Franceschi Marie Dominique.
Incorporé le 09 octobre 1913 au 159ème régiment d’infanterie.
Blessé le 19 août 1914, plaie main gauche par balle.
Blessé le 15 novembre 1914 à Berthonval.
Citation le 11 mars 1918 : «  Au front depuis le début de la campagne, a toujours fait son devoir. Blessé deux fois le 19 août et le 15 novembre 1914. »
Citation le 5 novembre 1918 : « Excellent observateur. Détaché auprès du commandant du 1er bataillon a assuré la liaison sous un violent bombardement les 17 et 18 octobre 1918. »
Décoré de la Croix de guerre, étoile bronze.
Citation du 08 décembre 1918 : « Soldat observateur ayant du coup d’œil et beaucoup de sang froid est resté toute la journée du 31 octobre 1918 […] dans un observatoire soumis à de très violents tirs d’artillerie et s’y est maintenu malgré une violente commotion causée par l’éclatement d’un obus dans l’intérieur de l’observatoire. »

Leonardi Dominique
Né le 21 février 1889, fils de Dominique Vincent Marie et de Gilormini Marie Félicité.
Incorporé le 13 octobre 1910 au 19ème régiment d’artillerie de campagne.
3ème régiment de spahis à compter du 15 novembre 1914.
Brigadier le 26 novembre 1914.
Maréchal des logis le 17 décembre 1915.
Médaille coloniale avec agrafe Tunisie.

Maestracci Pierre Antoine
Né le 26 mars 1877 à Bastia, fils de Marc Aurèle et de Olmeta Julie.
Incorporé au 163ème Régiment d’Infanterie à compter du 14 novembre 1898. Envoyé en congé le 20 septembre 1899.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale en date du 02 août 1914.
Incorporé au 203ème régiment d’infanterie.
Evacué le 21 mars 1915, sorti de l’hôpital le 23 mai 1915. Déclaré déserteur le 26 mai 1915. Arrêté par la gendarmerie de Marseille le 10 décembre 1917.
En prison jusqu’à décision à venir.
Condamné par le conseil de guerre le 21 mai 1918 à cinq ans de prison avec sursis pour désertion à l’intérieur en temps de guerre.
Dirigé le 07 juin sur le 203ème Régiment d’Infanterie.

Maestracci Pietri Pierre Antoine
Engagé volontaire pour 4 ans le 07 octobre 1912.
37ème régiment d’infanterie.
Passe au 167ème régiment d’infanterie le 15 avril 1913.
A obtenu au concours de tir du 09 juillet 1914 l’insigne de tir avec cor de chasse en argent doré.
Tombé aux mains de l’ennemi le 29 août 1914.
Rapatrié le 19 décembre 1918.

Marfisi Antoine Alexandre
Né le 13 juin 1889, fils de Paul Jean et de Maestracci Anne Marie.
Dirigé le 13 octobre 1910 sur le 141ème régiment d’infanterie.
Affecté au 173ème régiment d’infanterie mobilisé par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Disparu avec présomption de décès le 09 septembre 1914 au combat de Mognéville la beuze.

Marfisi Dominique
Né le 30 octobre 1896, fils de Paul Jean et de Maestracci Anne Marie.
Incorporé à compter du 16 août 1916 au 27ème bataillon de chasseurs.

Marfisi Dominique Marie
Né le 18 octobre 1874, fils de Joseph et de Mariani Marie Jeanne.
Affecté au 116ème territorial d’infanterie le 26 septembre 1914.
Passe au 104ème d’infanterie le 02 février 1916.
Passe au 232ème territorial d’infanterie, détaché comme agriculteur père de cinq enfants dirigé sur Ajaccio.
Passe au 173ème régiment d’infanterie le 10 novembre 1917.

Marfisi François Toussaint
Né le 03 juillet 1893, fils de Toussaint Mathieu et de Grossi Marie.
Engagé volontaire pour quatre ans le 25 octobre 1913 au 3ème régiment de chasseurs d’Afrique.
Nommé brigadier le 25 juillet 1914.
Passe au 4ème chasseurs d’Afrique le 17 août 1917.
Dirigé sur l’armée d’Orient le 25 mai 1918.
Nommé maréchal des logis le 02 septembre 1918.
Citation le 13 février 1919 : «Eclaireur à la pointe d’avant-garde, en reconnaissance le 29 septembre 1918, a fait preuve de bravoure, d’esprit de décision devant le village d’Urumli (Serbie) a fait éviter à son escouade de lourdes pertes. » Croix de guerre étoile de bronze.
Maréchal des logis fourrier le 18 février 1919.

Marfisi Marius
Né le 29 janvier 1887, fils de Paul Jean et de Maestracci Anne Marie.
Engagé volontaire pour quatre ans  au 9ème régiment de hussards le 10 juin 1908. Libéré du service actif le 10 juin 1912.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
2ème Classe au 373ème Régiment d’Infanterie.
Décédé le 25 février 1915 à l’hôpital militaire de Verdun (suites blessures de guerre).
« Mort pour la France ».

Marfisi Pierre François
Né le 26 janvier 1885, fils de Antoine Martin et de Palazzo Marie Françoise.
Affecté au régiment d’infanterie de la Corse.

Marfisi Toussaint Martin
Né le 29 mai 1894.
Incorporé au 52ème régiment d’infanterie à compter du 15 septembre 1914.
Cité à l’ordre du régiment le 08 janvier 1919 « Excellents soldats courageux et dévoués au front depuis le début de la campagne, ont toujours fait leur devoir ».

Mariani Ambroise
Né le 25 septembre 1896, fils de Antoine Joseph et de Bay Catherine.
Incorporé à compter du 09 avril 1915 au 71ème régiment d’infanterie.
Passe au 140ème régiment d’infanterie le 03 décembre 1915.
Passe au 35ème régiment d’infanterie le 11 juin 1917.
Volontaire pour l’armée de l’orient.
Passe au 371ème régiment d’infanterie le 20 août 1917.
Nommé caporal le 15 février 1918.

Mariani Ambroise
Né le 06 décembre 1896, fils de Sylvestre et de Pierantoni Marie.
Incorporé à compter du 17 août 1916 au 4ème régiment d’infanterie coloniale.
Passé au 42ème colonial (par mesure disciplinaire) le 09 septembre 1917.
Condamné le 07 septembre 1917 à un an de prison pour désertion à l’intérieur en temps de guerre.
Blessé à la tête le 20 mars 1918 (blessure légère au front).
Citation le 14 avril 1918 : « le 20 mars 1918 sous un violent bombardement, est resté à son poste de guetteur où il a été blessé légèrement et demandé à ne pas être évacué ».

Matraglia Barthélemy Jean
Né le 22 janvier 1881, fils de Philippe Napoléon Honoré et de Palazzo Marie Françoise.
Incorporé au 27ème bataillon de chasseurs à pied.
Envoyé dans la disponibilité le 19 septembre 1903.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Evacué intoxiqué le 11 août 1918. Conjonctivite par gaz.

Matraglia Jean
Né le 01er janvier 1886, fils de Saint Marc et de Calvelli Marie Comtesse.
Affecté au 5ème dépôt de la flotte le 10 janvier 1906.
Envoyé aux sections spéciales le 14 mai 1916 pour absence illégale de 43 heures en temps de guerre, avoir manqué le départ de son bâtiment et mauvaise conduite habituelle.
Réintégré au 120ème régiment d’infanterie le 30 janvier 1917.

Matraglia Saint Marc
Né le 13 février 1893, fils de Philippe Napoléon Honoré et de Palazzo Marie Françoise.
Engagé volontaire le 26 mars 1913, 5ème régiment de chasseurs d’afrique.
Passe au 2ème régiment de chasseurs d’afrique à compter du 24 Octobre 1913.
Médaille coloniale en agraphe du Maroc.
Croix de guerre en étoile bronze.
Citation «  Rentré le premier dans rue [illisible] a pu y faire un prisonnier de l’arrière garde ennemie. A Bucilly a obligé les mitrailleuses ennemies à se dévoiler en les approchant à quelques mètres. »

Montemagni André Humbert Jean
Né le 01er janvier 1886, fils de Louis et Marie Jéromine Devichi.
Engagé volontaire. Incorporé au 3ème régiment de chasseurs d’Afrique le 03 novembre 1906.
Passe au 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique le 31 décembre 1908.
Chasseur de 1ère classe le 01er octobre 1909.
Passe au 2ème régiment de zouaves le 29 septembre 1911.
Libéré du service actif le 05 août 1912.
173ème régiment d’infanterie mobilisé par décret du 01er août 1914.
Passé au 3ème chasseurs d’Afrique le 01er février 1917.
Citation du 13 août 1918 : « Gradé plein d’entrain et d’allant, vient encore de se faire remarquer par sa ténacité au cours d’une patrouille de nuit qui a reconnu un village abandonné entre les deux lignes en poussant au-delà puisque sous le feu des mitrailleuses ennemies. » Croix de guerre, étoile d’argent, médaille militaire.

Montemagni David Jean Joseph
Né le 22 avril 1890, fils de Louis et Marie Jéromine Devichi.
02 Octobre 1911 : 3ème régiment de Chasseurs d’Afrique.
173ème Régiment d’infanterie de la Corse le 01er octobre 1913.
Passe au 141ème régiment d’infanterie le 30 avril 1915.
Passe au 360ème régiment d’infanterie le 15 mai 1915.
Tué le 01er Octobre 1915 à Souchez (Pas de Calais) 2ème classe au 360 RI.
Citation du 24 octobre 1915 : « A été un merveilleux exemple pour ses camarades, a été tué le 01er octobre 1915 en arrivant sur le parapet de la tranchée ennemie. » Croix de guerre avec étoile de Bronze.
Montemagni Jean Fortuné
Né le 15 janvier 1895, fils de Jean et de Devichi Marie Pascaline.
Incorporé à compter du 12 janvier 1916 au 111ème régiment d’infanterie.
Passe au 167ème régiment d’infanterie le 12 janvier 1917.

Moroni Pierre
Né le 02 février 1875, fils de François et de Agostini Julie Marie.
Classé dans le service armé à compter du 01er octobre 1914.
115ème régiment d’infanterie à compter du 03 décembre 1914.
141ème régiment d’infanterie à compter du 07 avril 1915.
269ème Régiment d’infanterie le 01er décembre 1915.
Evacué pour blessure le 04 avril 1916, plaie superficielle du genou droit par éclat d’obus.
Sorti de l’hôpital de Bastia par évasion le 10 juin 1916.
Devant s’embarquer à l’Ile Rousse le 12 juin 1916, déclaré déserteur le 18 juin 1916.
S’est constitué prisonnier à la place de Bastia le 25 octobre 1916. Ramené au corps par la gendarmerie le 04 novembre 1916
Passe au 79ème régiment d’infanterie le 12 janvier 1917.

Olmeta Alexandre Thomas
Né le 08 janvier 1884, fils de Antoine Louis et de Grossi Marie Catherine.
Incorporé au 7ème régiment du génie à compter du 9 août 1905.
Passe dans la réserve le 01er octobre 1907.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.

Olmeta Jean
Né le 23 avril 1897, fils de Nonce et Palazzi Annonciade.
22ème régiment d’infanterie coloniale.

Olmeta Philippe Antoine
Né le 09 avril 1874, fils de Antoine Martin et de Olmeta Marie.
58ème régiment d’infanterie du 15 septembre 1896 au 21 septembre 1898.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
116ème régiment territorial d’infanterie.

Olmeta  Paul Joseph
Né le 20 octobre 1880, fils de Dominique et de Julie Fraticelli.
Incorporé au 55ème régiment d’infanterie à compter du 18 novembre 1901.
Régiment d’infanterie de la Corse le 02 avril 1915.
55ème régiment d’infanterie à compter du 08 janvier 1917.
Perte de la 2ème phalange du pouce droit.

Olmeta  Paul Joseph
Né le 27 novembre 1893, fils de Nonce et de Palazzi Annonciade.
Incorporé à compter du 28 novembre 1913 au 173ème régiment d’infanterie.
Fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze.
Rapatrié le 13 décembre 1918.

Olmeta Thomas
Né le 06 août 1885, fils de Antoine Louis et de Grossi Marie Catherine.
Incorporé le 08 octobre 1907 au 38ème régiment d’artillerie, mis en disponibilité le 25 septembre 1909.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Passe au 115ème régiment d’artillerie lourde le 05 septembre 1917.

Palazzi Jérome Né le 21 mars 1899, fils de Toussaint et de Marie Dominique Olmeta.                                                                                                                                                        Incorporé à compter du 02 mai 1918 au 112ème d’Infanterie.

Palazzi Jérome
Né le 21 août 1892, fils de Joseph et de Rocchi Marie Françoise.
Incorporé à compter du 02 Octobre 1913 au 5ème régiment de chasseurs.
Passe au 17ème escadron du train le 01er novembre 1913.
Passe au 5ème escadron du train le 15 mars 1915.
Passe au 2ème d’artillerie de montagne à compter du 12 juin 1917.
Médaillé militaire par décret présidentiel du 06 juillet 1929.
Médaille interalliés de la victoire.
Médaille commémorative de la grande guerre, croix du combattant, médaille avec agraphe « Orient » .
Médaille Italienne commémorative de la guerre 1915-1918.

Palazzi Joseph Laurent
Né le 17 décembre 1890, fils de Jacques Laurent et de Gilormini Appollonie Gentille.
Exempté en 1911 pour Bronchite spécifique.
Affecté au régiment d’infanterie de la Corse.
Décédé le 27 février 1915 à l’hôpital de Verdun (blessures de guerre). 2ème classe au 173ème Régiment d’Infanterie.

Palazzi Joseph Marie
Né le 15 mars 1877, fils de Dominique et Grossi Marie Dominique.
Incorporé au 111ème régiment d’infanterie à compter du 15 novembre 1898.
Envoyé en congé le 21 septembre 1901.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale en date du 02 août 1914.
Passe au 3ème régiment d’infanterie le 08 octobre 1914.
173ème Régiment d’infanterie.

Pierantoni Augustin
Né le 17 août 1895, fils de Pascal et de Agostini Marie Dominique.
Incorporé au 6ème bataillon de chasseurs à pied à compter du 23 décembre 1914.
Blessé le 15 juin 1915, plaie pénétrante du crane région occipitale. Trépanation, extraction de 5 esquilles et 2 éclats d’obus, issues de matières cérébrales.
Décédé le 25 décembre 1915 à Bourg des suites de blessures de guerre.

Pierantoni Jean
Né le 11 septembre 1883, fils de Pascal et de Agostini Marie Dominique.
Incorporé dans la 15ème section des commis et ouvriers militaires à compter du 17 novembre 1904.
Caporal le 05 octobre 1905.
Bon meunier chargé des mélanges de farine au mélangeur cribleur (1905).
1907 a reçu l’instruction spéciale sur le matériel de campagne du service des subsistances militaires.
Libéré du service actif le 12 juillet 1907.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale en date du 02 août 1914.
Passé au 9ème bataillon 29ème régiment d’infanterie le 18 juin 1916.
Passé au 85ème régiment d’infanterie le 14 septembre 1916.
Blessé le 17 avril 1917 au Mont Cornillet par éclat d’obus à l’épaule droite, au flanc droit et à la jambe droite.
Citation du 09 mai 1917 : « Excellent gradé, brave et dévoué, blessé en progressant dans les lignes ennemies le 17 avril 1917 ».
Passé au 2ème régiment de tirailleurs indigènes le 08 mars 1918.
Caporal le 27 mai 1918.
Passé à la 16ème section des commis et ouvriers militaires le 31 janvier 1919.
Démobilisé le 08 mars 1919.

Pinelli Joseph Antoine
Né le 22 mai 1893 à Santo Pietro di Tenda.
Incorporé au 6ème régiment de hussards le 17 novembre 1914.
Passe au 9ème chasseurs le 10 février 1915.
Passe au 11ème régiment cuirassiers le 15 juin 1917.

Poggi Dominique
Né le 07 septembre 1893, fils de Ange Félix et de Calbani Marie.
Incorporé au 55ème régiment d’infanterie à compter du 15 septembre 1914.
Passe au 24ème régiment d’infanterie le 10 juin 1915.
Blessé le 20 juin 1915, main gauche par balle.
Passe au 119ème d’infanterie le 28 juin 1915.
Passe au 23ème bataillon de chasseurs le 15 février 1916.
Parti en renfort au détachement du 115ème bataillon des chasseurs le 18 avril 1916.
Blessé le 03 octobre 1916 au combat de Rancourt, éclat main gauche.
Passe au 35ème régiment d’infanterie le 06 octobre 1916.
Chasseur de 1ère classe le 28 mars 1917.
Citation à l’ordre du bataillon le 28 mars 1917 : «Blessé à deux reprises en faisant son devoir ».
Croix de guerre étoile bronze.
Passe au 371ème d’infanterie le 04 mai 1917.
Passe au 141ème d’infanterie le 16 mai 1918.
Passe au 288ème régiment d’infanterie le 31 mai 1918.
Intoxiqué par ypérite (gaz moutarde) le 19 juin 1918.
Passe au 369ème régiment d’infanterie le 25 novembre 1918.

Poggi Pierre
Né le 23 janvier 1897, fils d’Ange Felix et de Calbani Marie.
Engagé volontaire pour cinq ans le 02 avril 1915, 102ème régiment d’infanterie.
Passe au 150ème régiment d’infanterie le 02 décembre 1915.
Grenadier d’élite le 03 avril 1916.
Passe au 102ème régiment d’infanterie le 14 juillet 1916, nommé caporal le 17 août 1916.
Blessé le 20 septembre 1916 : « plaie de part en part genou droit par balle. »
Passe au 164ème régiment d’infanterie le 27 juin 1917.
Parti en permission de détente pour la Corse le 22 février 1918. Devait rentrer le 30 mars 1918, rentré volontairement au corps le 06 avril 1918.
Condamnation du conseil de guerre a trois de prison et cassé de son grade pour abandon de poste en présence de l’ennemi, désertion en présence de l’ennemi, falsification de feuille de route. Peine suspendue le 02 juillet 1918 et intègre le 365ème régiment d’infanterie.
Absence illégale le 10 juillet 1918, déserteur le 15 juillet 1918, arrêté le 20 juillet, condamné le 13 septembre 1918 à six ans de travaux publics. Amnistié le 29 avril 1921.

Poggioli Joseph Marie
Né le 01er janvier 1895 à Santo Pietro Di Tenda.
Incorporé au 173ème régiment d’infanterie à compter du 08 septembre 1915.
Passe au 73ème régiment d’infanterie le 10 août 1916.
Réformé temporaire par la commission de réforme le 12 septembre 1917 pour tuberculose pulmonaire.

Santini Antoine Castellano
Né le 27 février 1895, fils de Toussaint Mathieu et de Olmeta Marie Joséphine.
Incorporé au 163ème régiment d’infanterie à compter du 23 décembre 1914.
62ème régiment d’artillerie de campagne.
63ème régiment d’artillerie de campagne.
66ème régiment d’artillerie de campagne.
Blessé le 10 mai 1915 à Flirey : plaie pénétrante cuisse gauche par éclats d’obus. Plaie bras droit par éclats de grenade.

Straforelli Ignace Félix
Né le 09 novembre 1871, fils de Thérèse Straforelli.
Incorporé au 163ème de ligne à compter du 16 novembre 1892.
Envoyé en congé le 24 septembre 1895.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale du 01er août 1914.
Libéré à titre provisoire le 14 mars 1915.

Tosi Joseph
Né le 26 février 1892 à Oletta.
Incorporé à compter d’octobre 1913.
173ème régiment d’infanterie, parti au front le 07 août 1914.
Tombé aux mains de l’ennemi le 20 septembre 1914 à Malancourt.
Rapatrié le 25 décembre 1918.


1768-2018, il y a 250 ans : la bataille de Patrimoniu

16:00

Le 01er août 2018, soit exactement 250 ans après la terrible bataille de Patrimonio, une soixantaine de personnes se sont réunies au pied de la Casa Calvelli à l’invitation de l’association Nativu.

Après un rapide exposé sur les évènements (voir article sur la bataille), les participants ont déposé une gerbe devant l’entrée ouest de la maison, où se trouve la plaque commémorative. La Chapelle privée de la famille Calvelli a retenti des chants de la confrérie San Martinu avant que l’on sonne le cornu marinu et que l’assistance entonne le Diu Vi Salvi Regina. Un buffet a clôturé cette soirée. 


1768 : la bataille de Patrimonio racontée par un descendant de Luiggi Calvelli

17:11

Rappel de la situation en Corse en 1768.

Luiggi CALVELLI (voir annexe 1) ayant fait allégeance à PASCAL PAOLI en décembre 1755, le gouverneur Génois, DORIA menace de confisquer ses biens dès janvier 1756 (sans résultat). En effet depuis ce moment-là, Pascal PAOLI avait la possibilité d’interdire aux Génois la liaison entre Saint-Florent et Bastia par la terre, et la liaison entre Saint-Florent et les villages du Cap qui passaient par Patrimonio.

L’armée Française débarque en juin 1768 à Bastia, et à Saint-Florent. Dès le mois de Juillet 1768 les forces Françaises étaient de 6 bataillons, 2 à Bastia et 4 à Saint-Florent. A Saint-Florent le Régiment d’EPTING et le ROYAL ROUSSILLON (voir annexe 2) (à St Florent les troupes Françaises étaient stationnées sur la plage entre la citadelle de St Florent et Olzu). Les Français avaient de l’artillerie, deux canons de 4 (tirant des boulets de 2 Kg avec une portée entre 200 et 300 m) et un obusier (tirant des boulets de 15 cm de diamètre et de 10 Kg)

Les milices de PAOLI commandé par BARBAGGI (voir annexe N°3) empêchaient les Génois de sortir de Saint-Florent en tenant les passages du côté du Poggio (jusqu’à la cathédrale), coté Patrimonio en tenant les Strette.

La position de Patrimonio était donc stratégique et…dangereuse. En effet à quelques Kms de Saint-Florent qui a toujours été tenu par les Génois, et plus tard par les Français et sur la route de Bastia citadelle et port Génois, tenir Patrimonio c’était empêcher la liaison entre les deux garnisons. Or à partir de Décembre 1755 Luiggi CALVELLI ayant choisi le parti de PAOLI, la liaison entre les deux ports par la terre devenait difficile voire impossible pour les Génois.

En 1768 les Français avaient débarqué à Saint-Florent et Bastia, MARBEUF commandant le corps expéditionnaire Français avait envoyé un ultimatum à PAOLI (qui se terminait le 4 Aout) lui demandant de se soumettre.

MARBEUF sachant que PAOLI regroupait ses milices au Sud du Golo ne devait pas attendre la fin de l’ultimatum et dans la nuit du 29 au 30 Juillet 1768 les Français venant de Saint-Florent sous les ordres de GRANDMAISON attaquaient Patrimonio.

Pommereul un officier Français avoue en toute bonne foi : « La trêve avec les Corses ne devait finir que le 4 août, comme ils étaient en mesure de se défendre, on ne crut pas en la rompant avant terme violer la loi des traités ».

Les ordres de CHOISEUL donnés à MARBEUF étaient clairs il devait « mettre au pas les Corses ».

Cette attaque a bien été préméditée, puisque c’est bien le même jour que MARBEUF de Bastia et GRANDMAISON de Saint-Florent ont attaqué.

La première attaque a donc eu lieu dans la nuit du 29 au 30 Juillet 1768 dans les gorges de Patrimonio au lieu-dit STRETTE . Un détachement commandé par l’officier BELASPECT sera repoussé par les milices Corses (environ 200 hommes) commandé par BARBAGGI ; BELASPECT y a laissé la vie, il y aura ce jour-là 5 morts du côté Français, dont le soldat Erard qui sera massacré et le soldat Rebertin qui a été brûlé vif (voir le mémorial du régiment d’Eptingue).

Dans la journée du 31 Juillet 1200 hommes, avec de l’artillerie, sortent de Saint-Florent sous les ordres de GRANDMAISON.

GRANDMAISON au centre avec 600 hommes, M de CONSTANT à droite avec 300 hommes et 300 hommes à l’aile gauche commandés par le Marquis de VILLENEUVE TRANS. BARBAGGI qui commandait les milices Corses du Nebbiu (voir annexe 2) ne pourra pas résister longtemps dans les STRETTE et préférera se réfugier dans la maison CALVELLI, dont le propriétaire était Luiggi CALVELLI.

La maison CALVELLI sera donc attaquée le 1er Août, par environ 1200 hommes appuyés par deux canons de 4 et d’un obusier. Les tirs sur la façade Ouest ont été effectués à environ 100 mètres c’est ce qui explique les dégâts importants, plusieurs impacts sont incontestables, entre la fenêtre du couloir au deuxième étage (un trou symbolique a été laissé) et très probablement sous les fenêtres du 1er et 2eme étage. Les Corses ne pouvaient pas riposter efficacement, les deux petits canons qu’ils possédaient défendaient l’entrée, qui était à ce moment-là coté Est de la maison.

Après avoir bombardé aux canons la façade Ouest, l’assaut sera donné dans la soirée, il y aura au moins 20 morts parmi les Corses et 17 tués et 32 blessés du côté Français Régiment d’Eptingue (voir le livre de Damien Bregnard, Jacques Denis et Philippe Riat « Des jurassiens à la conquête de la Corse page 120). Dans une lettre datée du 5 Aout à son fils M de CONSTANT écrit  « j’ai perdu 35 hommes et un officier» pour le Royal Roussillon soit donc semble-il un total de 52 morts du côté Français.

Une centaine de Corses réussirent à s’enfuir vers Farinole, et environ 80 furent fait prisonniers. La maison sera livrée au pillage et incendiée (voir le mémorial du régiment d’Eptingue, et lettre d’un soldat aillant participé aux opérations). Les objets de valeurs ont été pillés par les soldats Français et les deux petits canons ont été pris par le Marquis De VILLENEUVE TRANS qui commandait le Royal Roussillon (ils sont toujours actuellement à la Mairie de Trans à environ 5 Km de Draguignan sur la N 557 entre Le Muy et Draguignan).

Les prisonniers Corses seront envoyés au bagne de Toulon, certains seront libérés en 1769 par échange de prisonniers avec PAOLI, BARBAGGI et Luiggi CALVELLI feront partie des libérés, la plupart des autres mourront au bagne de TOULON.

La maison et une partie terres ne seront restituées à la famille CALVELLI qu’en 1811.

Eugène Ficaja

(N°1)Luiggi Calvelli était un personnage très remuant.; Il sera nommé commandant des troupes paolistes dans le Nebbiu lors de la réunion de Venzolasca, le 13 décembre 1755. A cette occasion, il aurait fait connaître à Paoli ses dispositions particulières selon un récit anonyme parvenu aux autorités génoises  : E stato dichiarato comandante del Nebbio Luiggi Calvelli, il quale in presenza del De Paoli si pose il zaino al collo, promettendo di far cose non mai vedute… Son idée était de passer dans le Cap Corse avec l’escadron volant, ce qu’il fit peu après, en se rendant à Nonza (cf. Archvio di Stato de Gênes, Archivio Segreto, liasse 2079, 4 janvier 1756, lettre du capitaine Gandini au Sérénissime Sénat, la squadra volante osia altri paesani commandati dal rebello Calvelli che si siano ritirati, questo è certo che il detto Calvelli si è ritirato ma vi è ancora in Nonzia (sic) qualche parte…. A Nonza, il avait fait prisonnier Giovan Andrea Alessandrini, lieutenant de Canari pour Marzia Imperiale, seigneur du lieu. Gandini avait débarqué à Macinaggio le 2 avec un détachement de troupes et avait reçu des instructions de Grimaldi pour déloger Calvelli du Cap Corse (Ibid. lettres des 2 et 7 janvier 1756). On possède en outre de sa main et de celle de Giuseppe Diviziani une Grida du 2 janvier exigeant des Cap Corsins qu’ils cessent d’aider les Génois (avvisare tutti cotesti popoli di non dar alcun soccorso à i medemi, ne passo alcuno sotto alcun titolo, colore o pretesto…) et une lettre explicative le concernant par Giuseppe Maria Doria (Ibid. 3 janvier 1756) qui annonce sa décision de faire saisir tous ses biens.

(N°2) Régiment d’Eptingue 1200 hommes dont les deux tiers venaient de l’ancien Evêché de Bale mercenaires au service du Roi de France Louis XV

Royal-de-Roussillon commandé par le Marquis de Villeneuve Trans (Louis Henri) depuis le 5 Juin 1763 jusqu’au 11 Juin 1774

(N°3) C’est PAOLI qui avait nommé BARBAGGI commandant des troupes du CAP et du NEBBIO (il avait 35 ans à ce moment là), on peut se demander quelle était la valeur militaire de BARBAGGI ? Giuseppe BARBAGGI originaire de MURATO fils du capitaine Antonio BARBAGGI et de Maria Giuseppa MORATI était un homme cultivé qui avait fait partie de l’Académie CURSAY , était marié à Dionisia PAOLI fille de Clément PAOLI , donc nièce de PASQUALE DE PAOLI , il avait dirigé de 1762 à 1764 le siège de SAINT FLORENT , BARBAGGI sera fait prisonnier avec 150 hommes dans le CAP et envoyé au bagne de TOULON , il sera relâché après la conquête et s’exilera en Toscane avec son fils , ses descendants ( par sa fille ) seront les RIVAROLA d’Oletta.


Les familles de Patrimonio du XVIème siécle à nos jours

16:52

Les plus anciennes familles de Patrimonio sont déjà présentes dans le village au XVIème siècle et on peut penser qu’elles s’y trouvaient déjà bien avant cette époque mais nous ne pouvons dire depuis quand ni d’où elles venaient  car les documents plus anciens qui auraient pu nous renseigner sur ces points ont disparu.

La présence de ces familles est attestée sur les registres paroissiaux par des actes qui concernent l’ancêtre à l’origine de la lignée .Il ne portait pas encore de patronyme (Rappelons que les patronymes ne se sont fixés, pour la plupart, qu’au milieu du XVIIIème siècle).

D’autres familles sont apparues au cours des siècles suivants. Ce fût généralement à l’occasion d’un mariage, lorsque le futur époux venant d’un autre village s’installait à Patrimonio dans la famille de son épouse. C’était contraire à l’usage qui voulait que ce soit l’épouse qui suive son mari . On peut supposer que celui-ci avait dû quitter la maison paternelle au profit du frère ainé ou/et que la nouvelle épouse n’avait plus de père et pas de frère suffisament âgé …

Les alliances se nouaient le plus généralement dans le village mais fréquemment aussi dans les deux villages voisins, Farinole et Barbaggio.

Assez souvent également dans des villages du Cap (Olmeta, Ogliastro, Nonza, Olcani…) ou du Nebbiu (San Fiorenzo, Murato, Santo Pietro, Poggio d’Oletta, Olmeta di Rosoli, Vallecalle, Rapale …).

En revanche peu nombreuses ont été les unions avec un Pomunticu, plus rares encore avec un soldat du Presidio de Saint Florent ou avec un génois de Terre Ferme. Et après 1770 on ne trouve que deux mariages avec un français du régiment de Beauce qui tenait garnison près de Patrimonio.

Dans ces derniers cas le futur époux devait fournir un certificat de son « stato libero » afin de prouver qu’il n’avait pas contracté d’union ailleurs .

Ces familles se répartissaient dans les sept hameaux du village.

Ainsi, sur le registre de taille de 1670 on dénombrait à la Ficaia 22 « fuochi », au Cardeto 17, à la Piccinasca et à la Ferciasca 11 pour chacun, enfin 8 pour le Palazzo, 4 pour le Calvello et 2 pour la Torre. Donc 75 foyers pour un total de 293 âmes.

Il faut distinguer la « famille », constituée d’un chef de famille, son épouse et ses enfants et qui vivaient dans le même foyer, de la « famille» au sens de lignée dont les membres porteront par la suite le même patronyme et qui pouvaient être répartis dans plusieurs foyers.

Par exemple en 1670 les 4 foyers du Calvello ne représentaient qu’une seule famille (lignée) qui prendra le patronyme Calvelli.

Sur le registre de taille de 1707, quelques 37 ans plus tard, le village comptait 330 « anime » pour 87 « fuochi ». On est loin d’une démographie galopante ! S’il y avait beaucoup de naissances, il y avait aussi énormément de mortalité infantile.

A la fin du XVIIIème et au XIXème siècles, lorsque l’usage du nom de famille s’est généralisé, on dénombre à Patrimonio au moins 33 familles (lignées).

Bien que n’ayant aucun lien de parenté entre elles, certaines ont le même patronyme. Ainsi, il y a 2 familles AGOSTINI , 2 familles ANDREANI, 3 familles GILORMINI, 2 familles MORETTI. En revanche, deux membres d’une même famille (deux frères dans certains cas ) pouvaient porter des patronymes différents.

Plusieurs hypothèses sont envisageables :

-l’un pouvait choisir le nom du père, l’autre le nom de la mère

-ou bien choisir de porter le nom de son épouse si elle appartenait à une famille dont le statut social était plus élevé

-ou encore le nom d’un parent sans enfant qui lui aurait légué ses biens

-ou tout simplement il pouvait s’agir d’une erreur dans la transcription sur les registres

Nous en trouvons plusieurs cas à Patrimonio :

Dans les familles GILORMINI & GIROLAMI, FILIPPINI & NICROSI ,GIOVANNETTI & ANDREANI, MORETTI & MARFISI …

Nous pourrons y revenir en détail mais en attendant essayons de répertorier toutes les familles qui ont peuplé le village et intéressons nous à l’ancêtre qui est à l’origine de la lignée et lorsque nous le connaissons nous mentionnerons le village d’origine et la date de son arrivée à Patrimonio.

AGOSTINI

famille originaire de Barbaggio – arrive à Patrimonio en1687

7.4.1687 Gio Domenico de Francesco de Barbaggio X Giovanna Maria de Patrimonio

AGOSTINI

famille originaire de Farinole – arrive à Patrimonio en 1700

22.8.1700 Agostino de Angelo Pietro de Farinole X Anna de Patrimonio

ANDREANI

Andreano de Macario est à Patrimonio avant 1600 – au Cardeto

ANDREANI

Ottavio de Giovannetto est à Patrimonio avant 1600 – à la ficaia

ARENA

famille originaire de San Fiorenzo – arrive à Patrimonio vers 1765

<1766 Gio Battista de Anton Giuseppe de San Fiorenzo X Angela Felice de Patrimonio

BRIZI

Anton Francesco de Milano est à Patrimonio avant 1600 – à la Ferciasca

CALVELLI

Gioseppo de Nicroso est à Patrimonio avant 1600 – au Calvello

DOMINICI

Angelo Francesco est à Patrimonio avant 1600 -à la Piccinasca

FICAIA

Andrea est à Patrimonio avant 1600 – à la Ficaia

FILIPPINI

famille originaire de San Fiorenzo – arrive à Patrimonio en1654)

2.5.1654 Agostino fils de Gio Battista Bancalotto de San Fiorenzo X Chiaretta de Patrimonio

FRATACCI

Famille arrivée au XIXème siècle, originaire d’Olmi Cappella

GIACINTI

Geronimo est à Patrimonio avant 1600 – à la Piccinasca

GILORMINI

Gilormino est à Patrimonio avant 1600 – au Cardeto

GILORMINI

famille originaire de Olcani – arrive à Patrimonio en 1638

18.7.1638 Gio Matteo de Berico d’Olcani X Finedoro de Patrimonio

GIOVANNETTI

Giovannetto de Petroferro est à Patrimonio avant 1600 – à la Ferciasca

GUILIANI

Angelo Francesco de Pizzino est à Patrimonio avant 1600 – à la Piccinasca

GROSSI

famille originaire de Vico – arrive à Patrimonio en 1770

1770 Francesco de Vincente de Vico X Giulia Maria AGOSTINI de Patrimonio

LEANDRI

Vincilione de Pierretto est à Patrimonio avant 1600 – à la Ferciasca

LEONARDI

Leonardo de Giuseppino est à Patrimonio avant 1600 -à la Piccinasca

MAESTRACCI

famille originaire de Palasca – arrive à Patrimonio en 1789

18.2.1789 Marc’Aurelio de Palasca X Maria Domenica MARFISI de Patrimonio

MARIANI

Paolo de Petroferro est à Patrimonio avant 1600 -à la Ferciasca

MORETTI

Lazaro de Gio Domenico est à Patrimonio avant 1600 – au Cardeto

MORETTI

famille originaire de Farinole – arrive à Patrimonio en 1631

19.10.1631 Luccagio de Leone de Farinole X Santia de Patrimonio

MARFISI

famille originaire de Farinole – arrive à Patrimonio en 1643

1.2.1643 Fabio d’Achile de Farinole X Domenichina de Patrimonio

OLMETA

famille originaire de Olmeta di Capo Corso – arrive à Patrimonio entre 1707 et 1719

Alessandro d’Olmeta di Capo Corso s’installe avec ses enfants à Patrimonio entre 1707 et 1719

PALAZZO(I)

Lovico de Nicolao est à Patrimonio avant 1600 – au Palazzo

PIERANTONI

Pierantonio de Brizio est à Patrimonio avant 1600 – à la Puccinasca

POGGI

famille originaire de Farinole –Poggio – arrive à Patrimonio vers 1760

avant 1761 Paolo Maria POGGI de Piero de Farinole X Marianna GIACINTI de Patrimonio

et Natale POGGI de Piero de Farinole X Maria Cattarina de Patrimonio

POZZI

famille originaire de La Spezia en terre ferme – arrive à Patrimonio en1657

3.2.1657 Giuseppe de Mario de La Spezia X Chiara Maria de Patrimonio

SANTINI

28.1.1827 Castellano SANTINI d’ Innocenzio X Maria Giuszppa POZZI

STRAFORELLI

<1733 Filippo STRAFORELLI de Rocco X Giulia Maria de Parimonio

et

Salvatore STRAFORELLI de Rocco X Margarita BRIZZI

TERRIGI

famille originaire de San Fiorenzo – arrive à Patrimonio avant 1600 – à la Ferciasca

en 1590 registres paroissiaux de Patrimonio – « testimonio : Terrice del fù Guidone di San Fiorenzo «

Certaines de ces familles se sont éteintes mais nous devons conserver leur mémoire car elles font elles aussi partie de l’histoire de Patrimonio.

Pour le XXème siècle, la liste reste ouverte …

POGGIOLI

famille originaire de Santo Pietro – à Patrimonio en 1927

10.9.1927 Joseph Marie POGGIOLI de Santo Pietro X Mathilde GIACINTI de Patrimonio

(Marie Claude)


« A la recherche du temps perdu » ou comment retrouver nos racines

20:13

Dès le XVIème siècle, afin d’éviter les mariages de consanguinité trop rapprochée, l’église reconstituait les lignées sur quatre voire cinq générations.

De nos jours, nombreux sont ceux qui veulent connaitre leurs ancêtres.

Mais les motivations sont différentes … C’est plutôt pour retrouver la mémoire du passé afin qu’il ne soit pas perdu pour toujours.

Cela est particulièrement vrai en Corse. Peut-être est-ce dû au fait que les corses accordent une grande importance à la famille et qu’ils sont très attachés à leurs traditions ancestrales…

Pour remonter le cours du temps, il nous faudra faire des recherches dans les archives.

Notons qu’en Corse, les documents les plus anciens conservés jusqu’à aujourd’hui datent de 1550, ceux antérieurs à cette date ont disparu, emportés par les Génois lorsqu’ils quittèrent l’île ou détruits à la suite des troubles et des chaos politiques qui secouèrent la Corse à la fin du XVIIIème siècle.

– Les plus anciens registres paroissiaux retrouvés pour Patrimonio datent de1577 et concernent les mariages.

Avant 1792, date de la création de l’Etat-civil, les registres qui consignaient les Baptêmes, Mariages et Sépulture étaient tenus par le clergé. Ils ont été transférés par la suite de l’Eglise aux communes puis aux archives du département.

Baptême Andrea de Domenico & Benedetta (fam. DOMINICI)

*Sur l’acte de Baptême, sont mentionnés le prénom du nouveau né suivi de celui de son père (et du nom de famille lorsqu’ il était connu), et parfois du nom du hameau et du village d’habitation. Suivent ceux des parrains et marraines et du prêtre, puis les signatures de ceux qui savaient écrire.

Mariage Geronimo x Fiorenza (fam. GIACINTI)

*Sur les actes de Mariage outre les prénoms des époux, de leurs parents respectifs et des témoins figure leur âge qui est souvent approximatif.

Sont mentionnés les trois « avertissements » qui devaient précéder la célébration du mariage pendant trois dimanches consécutifs à l’occasion de la messe ainsi que les dispenses accordées éventuellement pour consanguinité ou pour l’âge non conforme de l’un des époux.

(L’âge minimum du mariage étant fixé à 15 ans pour les garçons et quatorze pour les filles.)

*Sur les actes de Sépulture on trouve l’âge du défunt ainsi que le prénom du père et (ou) du conjoint pour les femmes.

Sepulture Pietro Maria de Pietro Paolo (fam. GIOVANNETTI)

Au XVIIème siècle l’ensevelissement avait lieu dans l’arca de l’église.

A Patrimonio l’entrée de l’arca se trouve dans la deuxième chapelle latérale gauche (chapelle Calvelli), elle est matérialisée par une plaque sur laquelle est gravé un enfant s’appuyant sur une tête de squelette.

C’est sous l’Empire que cette pratique à l’intérieur des édifices religieux a été interdite. On peut donc supposer que c’est de cette époque que datent les tombeaux familiaux ?

Un privilège pour les « sgio » était d’avoir leur sépulture au couvent San Francesco di Marianda à Farinole.

– Les dispenses pour mariages consanguins représentent une autre source importante pour la reconstitution d’une parenté car elles comportent des mini arbres qui permettent de remonter une ascendance.

Les dispenses du quatrième degré suivant le Droit Canon, étaient accordées par l’évêque. Celles du deuxième degré, c’est-à-dire pour les cousins germains, devaient être envoyées à Rome pour obtenir l’accord du Pape. A notre connaissance, elles n’étaient pratiquement jamais refusées.

Des dispenses d’affinité pouvaient également être accordées. C’est-à-dire celles qui concernaient des mariages dont l’un des conjoints était parent avec l’époux (se) décédé(e) de l’autre.

Ces dispenses étaient regroupées par évêché. Ainsi pour Patrimonio on les trouve dans les registres de l’évêché du Nebbio.

Les mariages consanguins ont été nombreux à Patrimonio. Entre 1632 et 1770 nous en avons trouvé 57 pour le village mais il y en a eu certainement beaucoup d’autres.

– Les registres de Taille permettaient d’établir l’impôt. Il s’agit d’un état de la population qui était dressé par les Podestats de la communauté à la demande de l’administration génoise. Chaque chef de famille y est mentionné avec le nom de son père.

On peut y associer les « Stati delle anime » c’est-à-dire des états nominatifs par foyer (père, mère, enfants) avec l’indication de l’âge des individus mâles uniquement. Ils étaient établis par les prêtres. Plus détaillés que les Tailles  mais peu sont parvenus jusqu’à nous. Il n’y en a pas pour Patrimonio.

Cependant certains registres de Taille peuvent être considérés comme de quasi Etats des âmes.

Les Tailles sont conservées en majorité à Gênes. Récemment l’Association « Corsica Genealugia » a pu ramener de l’Archivo di Stato di Genova les photos de celles de 1626-1709 et 1714 pour Patrimonio.

C’est aux Archives de la Corse du Sud à Ajaccio que sont déposées celles de 1670-1671-1673, celles de 1707 et 1726 à la Franciscorsa. Il faut y ajouter les recensements de 1769 et 1786 demandés par le Roi de France.

On peut aussi consulter en ligne sur le site des Archives de la Corse du Sud les recensements de 1818 et 1848.

– Les « Ceppi » ou Minutes notariales nous fournissent également beaucoup d’indications.

Les Notaires intervenaient autrefois constamment dans la vie des individus. On avait recours à eux pour établir tous les actes indispensables tels les contrats de mariage, les testaments, les inventaires après décès, les contrats de vente ainsi que pour régler les litiges de toutes sortes qui pouvaient survenir entre parents ou voisins.

A la lecture de ces ceppi il semblerait que les patrimoniinchi aient été très procéduriers ! Beaucoup d’actes concernent des brouilles familiales au sujet des héritages, de dots non versées, de contrat de mariage rompu etc…

– Le « libro della Compagnia de Santissimo Crocefisso » ,ancêtre de la « Cunfraternità di San Martino »

mentionne le (pré)nom de chaque nouveau « Priore » et celui du « camarlingo » ainsi que ceux de tous les confrères .

Y sont comptabilisées les dépenses et les recettes, achats de cierges pour les cérémonies, de « panni » (draps mortuaires) … versement des oboles notamment pour se faire accompagner vers sa dernière demeure…

Les deux qui ont été retrouvés pour Patrimonio datent de1573 et 1777.

– Il faut ajouter d’autres sources plus récentes tels les registres matricules du recrutement militaire de 1859 à 1918 dans lesquels sont recensés tous les jeunes hommes de 20 ans devant effectuer leur service et qui sont disponibles en ligne sur le site des Archives de Corse du sud.

Ces documents anciens sont écrits en Toscan (en latin pour les dispenses) puisque la langue corse ne s’écrivait pas. Cependant on y retrouve des corcissismes plus ou moins marqués suivant l’époque et le scripteur. Les notaires écrivaient parfaitement la langue officielle alors que pour les prêtres, tout au moins au XVIème siècle et au début du XVIIème , l’exercice était plus ardu ! Et de ce fait, la compréhension n’en est pas toujours très évidente.

L’autre raison qui les rend difficiles à déchiffrer est leur mauvais état de conservation.

Il faut aussi tenir compte des erreurs (en particulier sur les Tailles) . De plus l’absence des noms de famille ne simplifie pas les recherches …

Cependant malgré les difficultés, en recoupant les informations de tous ces documents, on va parvenir à reconstituer des arbres familiaux. C’est ce qui a été fait pour toutes les familles de Patrimonio dont beaucoup sont encore présentes au village.

Et puis grâce à de nombreux détails nous aurons une idée assez précise sur la façon dont nos ancêtres vivaient.

Leurs coutumes n’ont pas du beaucoup changer tout au moins jusqu’au début du XXème siècle car la société corse a toujours été très conservatrice.

Marie Claude


Comment se sont formés les noms de famille en Corse – Les noms de famille de Patrimonio

23:04

C’est dans la Corse de la fin du moyen âge qu’apparaissent les noms de famille. Il s’agissait d’un nom collectif, commun à une lignée : « a casata ».

Cela ne concernait alors que les seigneurs qui prenaient le nom des fiefs possédés. Leur but étant de s’unir entre membres d’une même parenté afin d’augmenter leur puissance.

Ce fût ensuite le tour d’une classe montante, les « sgiò »: des marchands, des armateurs … souvent en relation avec Gênes, qui s’agrégea à l’ancienne noblesse.

En ce qui concerne le reste de la population, c’est à dire pour la majorité, il faudra attendre la fin du XVIIIème siècle pour que se fixent définitivement les noms de famille.

Auparavant, chaque individu ne recevait à sa naissance qu’un seul nom qui lui était personnel, le prénom « u nome ».

En Corse ce prénom était très souvent composé (notons que cet usage perdure de nos jours).

La source essentielle des prénoms en Corse est chrétienne, ce sont les noms des Saints et des Martyrs. Mais on rencontre aussi beaucoup de prénoms d’origines diverses comme les prénoms auguraux, pas toujours pieux et qui pouvaient faire référence à des qualités physiques ou morales, les prénoms relatifs à des noms d’ animaux, de fleurs, des prénoms provenant de l’antiquité grecque ou latine, etc…

Les prénoms se transmettaient généralement d’une génération à l’autre. Ainsi on donnait au garçon premier né le prénom de son grand père paternel, au suivant celui de son grand père maternel. Il en était de même pour les filles avec les prénoms de leurs grand mères. Si un enfant mourait, le suivant portait le même prénom. Et cela pouvait se reproduire plusieurs fois de suite … Et tous les morts étaient ainsi « remplacés ».

Pour répondre aux interdits qu’avait érigés l’Eglise à propos des mariages consanguins, la connaissance de de la parenté sur plusieurs générations était importante.

Mais ces interdits ne pouvaient être strictement respectés puisque sans nom de famille la lignée était mal connue et les liens de parenté souvent difficiles à établir.

Déjà dans un premier temps, pour remédier à cet inconvénient, le Concile de Trente (1545-1563) imposa aux prêtres de tenir les registres consignant les baptêmes, mariages et sépultures en désignant la personne de son prénom suivi de celui de son père ainsi que du hameau et du village d’habitation. Cela devait permettre aux ecclésiastiques d’établir des « arburi di parintella » sur quatre générations.

Mais les mariages consanguins n’en furent pas pour autant supprimés puisqu’il était toujours possible de demander des dispenses à Rome et qu’elles étaient rarement, pour ne pas dire jamais, refusées!

C’est la pratique des registres paroissiaux qui sera à l’origine de l’apparition des noms de famille.

Mais il faudra du temps pour que l’usage en devienne réellement effectif. Sur le dénombrement de 1769 demandé par le Roi de France toutes les familles n’ont pas encore de patronyme.

Il est intéressant de savoir de quelle façon ces patronymes ont été formés ..

On peut dire que l’essentiel des noms de famille dérive d’un prénom. C’est le prénom d’un ancêtre qui deviendra le patronyme de la lignée. Ce prénom prenant la marque du génitif « i » qui indique l’appartenance.

Le nom de famille était généralement choisi du côté paternel mais pouvait l’être du côté maternel soit parce que la mère était d’une condition supérieure soit à cause de brouilles familiales ou pour d’autres raisons pas toujours très claires …

Il arrivait aussi parfois que le nom se modifie en cours de route, peut être (vraisemblablement ) en raison d’erreurs de transcription.

Ou bien qu’un nom nouveau apparaisse sans aucun lien avec celui des parents et qui pouvait être emprunté à une autre famille.

On le voit, cette liberté de choix complique sérieusement les choses car deux membres d’une même famille pouvaient ainsi avoir des patronymes différents. Nous aurons l’occasion de voir que ces situations se sont produites pour les familles de Patrimonio.

Plusieurs familles de PATRIMONIO tiennent leur patronyme du prénom d’un aïeul , c’est le cas pour les :

ANDREANI (d’Andriano) – AGOSTINI (d’Agostino) – BRIZI (de Brizio) – DOMINICI (de Domenico) – GIOVANNETTI (de Giovannetto) – GILORMINI & GIROLAMI (de Gilormino – Girolamo – Geronimo qui sont des variantes d’un même prénom) – GIACINTI (de Giacinto) – LEANDRI (de Leandro)- LEONARDI (de Leonardo) – NICROSI (de Nicroso) – SANTINI (de Santo) – TERIGGI (de Terice).

Certaines de ces familles ne sont plus présentes au village aujourd’hui

Le lieu d’ habitation est une autre origine fréquente des noms de famille. C’est à partir d’ un village d’origine pour un nouveau venu ou d’un hameau que se sont formés certains noms de famille.

Quelques familles de PATRIMONIO tirent leur patronyme d’un lieu :

CALVELLI (du hameau Calvello) – FICAJA (du hameau Ficaja) – OLMETA (du village d’OLMETA du CAP) – POGGI (du hameau POGGIO de FARINOLE) – POZZI (vraisemblablement d’un lieu où se trouvait un puits)- ARENA (le toponyme Arena désigne un lieu sablonneux donc le patronyme désignerait celui qui habitait un tel lieu).

On peut aussi trouver des noms de famille dont l’ origine est un surnom se rapportant à un caractère physique ou moral, à une position sociale…

Quelques familles de PATRIMONIO répondent à ces critères:

GROSSI (il devait s’agir d’un « costaud » ! ) – MORETTI (devait désigner une personne à la peau mate) – FRATACCI (provient soit d’ un surnom de dignité – de frate, moine – soit d’ un nom soulignant la parenté – de fratellu, frère).

Signalons encore un métier.

MAESTRACCI (celui qui a transmis ce nom était-il «maestro di muro » ?)

En ce qui concerne certaines catégories, on peut penser que le nom de famille s’imposait par l’usage sans qu’on en ait fait le choix.

Pour conclure, notons que la particule nobiliaire est étrangère au système patronymique corse. Le « de » employé devant certains noms correspond au « dei » italien qui signifie « qui appartient aux … », « qui est de la famille des … » et qui devrait être éludé et s’écrire de’ comme par exemple pour Pasquale de’ Paoli.

La noblesse se signalait par le titre de « Magnifico Signore ».

A PATRIMONIO, la famille CALVELLI a porté ce titre après qu’elle ait, en remboursement d’une dette, reçu de la part d’Angelo Santo et Angelo GENTILE, seigneurs de Nonza, 14 vasseaux à OLCANI et 7 à NONZA.

Notons également que les prénoms ainsi que les noms de famille étaient transcrits sous leur forme toscane (le corse écrit n’existant pas) . Il en était de même pour les noms de lieu.

Remarquons que de nos jours, contrairement aux prénoms qui se sont « corsisés », les noms de famille ont conservé leur forme toscane.

Chaque famille de Patrimonio a une histoire singulière et nous pourrons en reparler …

Marie-Claude


La bataille de Teghime

12:06

Le 2ème Groupement de Tabors Marocains (2ème GTM) reçoit comme objectif de « déborder au plus près par le nord le col de Teghime et faciliter sa conquête en mettant la main sur Serra di Pigno. Pousser par le col de San leonardo sur les pentes est des monts Murzajo et Muzzone, pénétrer ensuite dans Bastia ».

Le 28 septembre 1943 à 19h, le 2ème GTM se met en route. En pleine nuit sous une pluie battante les goumiers sont déposés à Casta. Ils rejoignent St-Florent non sans mal. Le pont de l’Aliso ayant été détruit il faut traverser un à un sur une planche en bois.

Dans les Strette de Patrimonio

Dans les Strette de Patrimonio

Au pont de la Strutta (également détruit) le groupement se scinde en deux. Une partie va prendre la direction de Patrimonio avec pour mission d’attaquer Teghime par Monte Seccu, tandis que les 1er, 8ème et 15ème Tabors continuent vers Farinole, passant par la plage qui est minée.

Patrimonio et Barbaggio sont toujours tenus par les Allemands. Le 29 Septembre les Italiens du 88ème RI se heurtent à une résistance acharnée des troupes du Troisième Reich au carrefour de Patrimonio. Il faut battre en retraite.

Le 30, les troupes arrivées à Farinole la veille reprennent leur marche en direction du Col de San Leonardo. Le temps est mauvais, un épais brouillard tombe en gouttelettes fines. Dans l’après-midi les unités sont en mouvement sur les crêtes pour prendre leurs positions.

Du côté de Patrimonio, le 39ème Goum tente une reconnaissance. Les soldats sont accueillis par des coups de feu et des tirs d’artillerie d’une précision remarquable, ils ne peuvent poursuivre leur mission. Cependant une unité italienne, appuyée par l’artillerie réussit à atteindre le hameau Palazzo et à y poser des mines sur lesquelles un char Marck allemand va sauter. Des Mitrailleuses sont disposées au hameau Stazzona et à la Ficaja sur la terrasse de la maison Olmeta qui surplombe le Palazzo et la voie d’accès vers le col de Teghime.

Libération de Patrimonio, l'armée à Santa Maria

Patrimonio, Octobre 1943

Le 1er Octobre les goumiers appuyés par un peloton de char du 4ème R.S.M. libèrent Patrimonio. La population accueille ses libérateurs dans la liesse. On offre à boire à ces valeureux soldats venus chasser l’occupant.

Au col, le 60ème Goum a atteint la Serra di Pigno sans attirer l’attention de l’ennemi et pousse une reconnaissance sur la Cima Orcaia au petit matin. Le brouillard facilite l’avancée des troupes au plus près des allemands sans se faire repérer. Quand la brume se lève, l’assaut est donné. Les Allemands qui chargeaient des camions sont surpris. Un véhicule est aussitôt détruit par les mitrailleuses goums, mais les défenseurs de Teghime se ressaisissent et une pluie de mitrailles s’abat sur les assaillants. Il faut battre en retraite en attendant les renforts. Les Goumiers se replient sur la Serra di Pigno. Les mortiers allemands en action canardent les positions du 1er Tabor. Les pertes sont lourdes, les blessés et les morts sont évacués à 17h par le long et difficile chemin de montagne jusqu’à St-Florent où les évacuations se font par la mer (ils y arriveront le lendemain matin à 8h).

Le 2 Octobre 1h. Le commandement du XVème Tabor est au Palazzo avec les 39ème et 74ème Goums ainsi qu’un peloton de chars légers. Le 39ème Goum doit se rendre à Serra di Pigno et prendre liaison avec le 1er Tabor afin d’attaquer le col du nord au sud. Le 74ème essaiera d’atteindre Monte seccu au sud du col où il retrouvera le 47ème Goum qui ayant reçu les ordres dans la nuit et devant être en position au petit jour a déjà commencé son mouvement.

A 2h les unités se mettent en marche. Au lever du jour le 39ème Goum qui a atteint les pentes sud ouest de Serra di Pigno, est arrêté par des tirs de mitrailleuses allemandes. Le col est tenu par une troupe d’élite, le bataillon SS Dallinger.

Au sud le 47ème Goum entre en action sous une pluie de balles, mais continue sa progression. Le Lieutenant Couffrand tombe sous les tirs ennemis à quelques mètres de la crête. Pendant 20 minutes le Goum tient dans des conditions désastreuses. A sa sixième blessure, le Capitaine Commaret donne l’ordre de repli. Le 74ème goum mené par le Capitaine Ries et le Lieutenant Vernier, tombe a revers sur les allemands qui achèvent de « liquider » les hommes de Commaret. Les combats vont durer plusieurs heures.

Au nord, le 39ème appuyé par le 1er Tabor refoule pied à pied l’adversaire, à midi ils occupent la Cima Orcaia. De là les mortiers du 1er Tabor harcèlent toute la journée les défenseurs du col. Dans la soirée les allemands abandonnent leurs positions.

Au col de Teghime

Au col de Teghime

Le 3 Octobre, toutes les crêtes au dessus de Bastia sont occupées par les Tabors. L’artillerie des bateaux allemands ancrés dans le port de Bastia harcèle les positions françaises. L’aviation ennemie cause également des pertes. Dans la soirée le calme revient, la route de Bastia est ouverte.

Le 4 Octobre à l’aube, le Capitaine Then rentre dans Bastia.

La Corse est libre, c’est le premier département libéré par ses habitants et par des soldats français sans intervention des forces anglo-américaines. Mais pour ses habitants cela ne signifie pas pour autant la paix, mais la reprise de la guerre aux côtés des alliés. Ainsi, pendant l’année 1944, 12000 Corses de 20 à 28 ans seront mobilisés pour contribuer à la libération de tout le territoire national.

Sources photos : ECPAD

Prêtres de l’Eglise Saint-Martin de 1576 à 1998

17:03

  • 1576-1586 Ruggero
  • Févier 1590 Paolo Campocasso
  • Mars 1591 Fra Mario
  • Avril Fedele Galeazzino
  • Novembre Lodovico da Venaco Lire la suite »

San Martinu 2009, A Cunfraternità fête ses 10 ans

22:46

C’est une fois de plus sous un soleil radieux que s’est déroulée la fête patronale de Patrimonio. A nostra San Martinu a été célébrée dans la joie et la bonne humeur. Les Patrimuninchi n’ont pas manqué de partager le pain et le vin avec les nombreuses personnes venues de toute la Corse pour l’occasion. Lire la suite »


Les hameaux anciens de Patrimonio

20:21

Habitants d’une « montagne au milieu de la mer », dont les plaines basses étaient insalubres et dont la côte

Hameau Ficaja

Hameaux Ficaja et Stazzona

était très généralement peu sûre, les corses ont été contraints d’adapter pour leur habitation des sites relativement élevés et aisément défensifs. La corse était autrefois un pays d’habitat groupé à cheval sur les crêtes ou sur les pentes d’un versant. Les villages obéissaient à une règle générale, celle du regroupement. Patrimonio n’échappe pas à cette règle. Lire la suite »


  • Pages

  • Catégories

  • Archives